mercredi 20 janvier 2010

Nouveau tarifs de rachats a compter du 11 janvier 2010

Les nouveaux tarifs de rachat de l’électricité produite à partir de panneaux photovoltaïques ont été publiés. Ils s’appliquent à toute demande de raccordement au réseau public postérieure au 11 janvier 2010. Globalement, les tarifs sont inchangés (58 c€/kWh pour les bâtiments d’habitation, 50 c€/kWh pour les bâtiments industriels ou agricoles, 31,4 c€/kWh -un peu plus dans les zones géographiques peu ensoleillées- pour les installations au sol). Mais les nouveaux contrats comporteront une formule d’indexation dégressive à compter de 2012.Arrêté du 12 janvier, JO du 14

Source:"inbusiness"

mercredi 4 novembre 2009

nouveaux tarifs d'achat de l'électricité photovoltaique

Jean-Louis BORLOO dévoile les nouveaux tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque


Mis à jour le 09/09/2009

Jean-Louis BORLOO, ministre d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer a saisi le Conseil supérieur de l’énergie sur les nouveaux tarifs auxquels les Français pourront vendre l’électricité produite avec des panneaux photovoltaïques. Le nouveau dispositif tarifaire conforte et pérennise le soutien financier à l’énergie solaire : grâce au Grenelle Environnement, la France se donne les moyens d’atteindre des objectifs ambitieux et de construire une véritable filière industrielle.

Les principaux éléments du nouveau dispositif tarifaire, applicable au 1er janvier 2010, sont les suivants :

- Les installations avec « intégration au bâti » bénéficieront toujours du tarif de 60.2 c€ / kWh. Les règles d’intégration au bâti sont améliorées, de sorte que ce tarif, qui est le plus élevé au monde, favorise les solutions architecturales et esthétiques les plus accomplies, et positionne les industriels et artisans sur un secteur innovant et à forte valeur ajoutée. Afin de renforcer la qualité de la mise en œuvre, l’installateur devra remettre un certificat attestant que les ouvrages ont été conçus et réalisés dans le respect de la réglementation et des règles de l’art.

- Les installations avec « intégration simplifiée au bâti » pourront bénéficier d’un nouveau tarif, fixé à 45 c€ / kWh. La création de ce nouveau tarif favorisera le développement du solaire sur les bâtiments professionnels (bâtiments agricoles, industriels, commerciaux, ...). Ce tarif est réservé aux installations d’une puissance supérieure à 3 kWc (soit une surface de panneaux s’environ 30 m2), le Gouvernement souhaitant privilégier, pour les maisons individuelles, des solutions totalement intégrées au bâti.

- Pour des raisons architecturales, les installations avec « intégration au bâti » et avec « intégration simplifiée au bâti » devront être installées selon le plan de la toiture (sauf cas des allèges, bardages, brise-soleil, garde-corps, murs-rideaux).

- Les installations au sol pourront toujours bénéficier du tarif de 32.8 c€ / kWh. En outre, pour les installations au sol d’une puissance supérieure à 250 kWc, le tarif variera désormais de 32.8 c€ / kWh pour les régions métropolitaines les plus ensoleillées à 39.4 c€ / kWh pour les régions les moins ensoleillées. Cette modulation géographique permettra une meilleure répartition des centrales solaires sur le territoire national.

Afin de garantir une bonne insertion environnementale des centrales solaires, de prévenir les éventuels conflits d’usage et d’améliorer la concertation locale, un décret précisera prochainement que ces installations devront faire l’objet d’une demande de permis de construire, d’une étude d’impact et d’une enquête publique.

- Les formalités administratives sont simplifiées, avec la suppression des obligations déclaratives et du certificat délivré jusqu’ici par les DREAL/DRIRE. Seule une attestation sur l’honneur est désormais exigée pour déterminer le régime tarifaire applicable.

- Une Commission d’évaluation de l’intégration au bâti, composée d’experts, est créée sous l’égide du ministère, du CSTB et de l’ADEME. La Commission tiendra à jour une liste publique des systèmes photovoltaïques reconnus comme remplissant les critères d’intégration au bâti, afin d’accompagner tous ceux qui souhaitent s’équiper de panneaux photovoltaïques dans le choix des équipements et d’assurer une information transparente sur les tarifs applicables.

- Les tarifs seront maintenus inchangés jusqu’en 2012 inclus. Afin de donner une visibilité de long terme aux acteurs, le projet d’arrêté comprend une formule d’indexation dégressive des tarifs à compter de 2013, qui permettra d’ajuster le niveau de soutien à l’évolution des prix induite par les évolutions technologiques.

- Une période transitoire est prévue, afin de laisser aux professionnels concernés une période d’adaptation : les nouvelles règles d’intégration au bâti prendront leur plein effet au 1er juin 2010.

- La Corse, les départements et collectivités d’outre-mer bénéficieront d’un régime particulier.

Le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer a transmis aujourd’hui au Conseil supérieur de l’énergie, instance consultative regroupant l’ensemble des acteurs intéressés par l’énergie, le projet d’arrêté fixant les nouveaux tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque. Ce projet d’arrêté, élaboré en étroite concertation avec les acteurs concernés, concrétise la réforme tarifaire prévue par le Plan de développement des énergies renouvelables du Grenelle Environnement, présenté le 17 novembre 2008. Le projet d’arrêté, éventuellement amendé après concertation avec les parties représentées au Conseil supérieur de l’énergie, sera ensuite transmis pour avis à la Commission de régulation de l’énergie.

« Simplifications administratives et fiscales, réduction des délais de raccordement, lancement d’un appel d’offres pour la construction d’ici 2011 d’au moins une centrale solaire dans chaque région française, un effort massif en faveur de la recherche et de l’innovation... et maintenant un dispositif tarifaire plus efficace donnant une visibilité de long terme : tout est fait pour accélérer le développement de l’énergie solaire en France. Et avec le projet de loi Grenelle 2 qui sera examiné la semaine prochaine au Sénat, nous allons aller encore plus loin », a déclaré Jean-Louis BORLOO.

lundi 7 septembre 2009

Photovoltaique: Forte hausse de la capacité installée en France

PricewaterhouseCoopers publie un premier rapport sur l'État de la filière en France qui montre un début de structuration et identifie les défis à relever.

L'année 2008 a été marquée par une forte hausse de la capacité photovoltaïque installée (+ 105 MWc), qui devrait se poursuivre en 2009 à un rythme de 100 % à 200 % (soit 200 à 300 MW supplémentaires).

Avec une centaine de dossiers déposés chaque mois, les installations professionnelles (entrepôts, grands magasins, parkings, exploitations agricoles, etc., supérieurs à 3kWh) connaissent la plus forte progression.

Le résidentiel, qui représentait 83 % des installations et 40 % de la capacité installée en juin 2008, constitue le socle du photovoltaïque français. « L'intégration au bâti, initiée par la France, concrétise la volonté de conserver un contrôle sur le développement de la filière, afin d'éviter l'emballement qu'a connu l'Espagne », explique Benjamin CROS, l'auteur de l'étude.

Le tarif de rachat par EDF des installations intégrées au bâti, actuellement de 60 c/kWh, est d'ailleurs le plus élevé au monde.

Malgré quelques réaménagements en 2010 par type de tarif, aucun bouleversement ne devrait intervenir avant 2012. La baisse annoncée à cette date devrait alors refléter celle des prix du silicium et des progrès technologiques permettant de meilleurs rendements.

Les particuliers sont à la traîne, sans doute faute d'informations, de réseaux commerciaux et de solutions de financement pertinentes....



Recherche en énergies renouvelables : le gouvernement donne la priorité au solaire


L'effort de recherche dans les énergies renouvelables est en train d'égaler celui en faveur du nucléaire, a déclaré Chantal Jouanno, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie vendredi dans les Pyrénées-Orientales en soulignant que le gouvernement accordait une "priorité au solaire".

La secrétaire d'Etat visitait deux sites "précurseurs et de pointe" dans le domaine de l'énergie solaire: le four d'Odeillo construit dans les années 60 et la centrale solaire Themisla centrale solaire Themis de Targassone près de Font-Romeu qui produit du courant par concentration de l'énergie solaire sur le haut d'une tour, à l'aide de 200 miroirs. Abandonnée pendant 20 ans, cette dernière a été remise en service à la fin 2007.
"Nous avons décidé d'en finir avec une période de yoyo, où nous étions pionniers dans les années 1970 avant de suspendre les investissements pendant vingt ans", a déclaré Chantal Jouanno.
"Les investissements de recherche dans les énergies renouvelables, qui ne représentaient que 70 millions d'euros en 2006, vont atteindre 470 millions d'euros par an, au même niveau que le nucléaire, et nous mettons une priorité sur le solaire", a-t-elle déclaré, précisant que les fonds seraient affectés avant la fin de l'année.
Un appel à projets "sera lancé très prochainement" pour la recherche solaire, a ajouté Mme Jouanno.

"L'ambition de la France est de jouer un rôle de premier plan au niveau mondial dans la révolution technologique qui s'annonce dans le solaire", a-t-elle souligné.
Le plan solaire gouvernemental vise à bâtir une véritable industrie en créant 13.000 emplois pour un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros à l'horizon 2012.

Un appel d'offres a été lancé en mai pour la construction d'ici à 2011 d'au moins une centrale solaire par Région pour une puissance cumulée de 300 mégawatts. Les candidatures sont attendues pour début 2010.
"On assiste à une véritable explosion du solaire en France", a ajouté Mme Jouanno. Le parc de panneaux photovoltaïques installé a été multiplié par 2,5 au cours de 2008 pour atteindre 69 mégawatts en fin d'année. Il a encore progressé de 20% au cours du seul premier trimestre 2009.

source: Le moniteur

mercredi 26 août 2009

Toshiba va construire sa première centrale solaire


Le conglomérat japonais a reçu une commande pour construire sa première centrale solaire au Japon. Déjà présent dans le secteur de l'énergie nucléaire, le groupe voit dans les énergies renouvelables son principal moteur de développement.


L'aventure solaire commence pour Toshiba. Huit mois après le lancement d'une entité dédié à la construction de centrales solaires, le conglomérat japonais annonce avoir remporté sa première commande. Il va construire une centrale pour la compagnie d'électricité Chubu Electric Power dans le centre du Japon.

Certes, Toshiba ne fabrique ni cellules ni panneaux photovoltaïques, mais le groupe met en avant son expérience dans l'ingénierie de gros sites de production électrique, qu'il s'agisse de thermique ou de nucléaire. Sur ce dernier type d'électricité, le groupe est mondialement connu, soit en son nom propre, soit via son entité américaine Westinghouse.

Mais pour Toshiba, l'heure est à une démarche plus écologique. Le groupe estime désormais que l'électricité solaire ne doit plus se cantonner aux petits systèmes privés, mais qu'elle doit accéder à l'échelle de centrales de forte puissance. Avec cette première commande, c'est chose faite pour le japonais, qui espère contrôler environ 10% du marché mondial estimé d'ici 2015, soit un chiffre d'affaires annuel anticipé de 200 milliards de yens (1,5 milliard d'euros).




La Tribune.fr - 19/08/2009 | 12:24 - 168 mots

lundi 24 août 2009

Photovoltaïque : inauguration du plus grand parc allemand

D'une superficie de plus de 200 terrains de football et d'une puissance de 53 mégawatts, le parc de Lieberose, encore en construction, a été inauguré ce jeudi 20 août.

Situé au sud de Berlin, dans l'ex-Allemagne de l'Est, le parc, grand comme 210 terrains de football et comprenant 560.000 panneaux solaires, est implanté sur un ancien terrain de manœuvre de l'Armée Rouge.
Conçu par Juwi-Gruppe, développeur de projets en énergie renouvelable, et First Solar, fabricant de panneaux, qui le présentent comme le second plus grand parc au monde, il devrait pouvoir produire 53 millions de kWh par an. A la fin des travaux, il aura coûté plus de 160 millions d'euros et les recettes issues de la revente de l'électricité produite financeront la dépollution du site.

Inauguration dans un climat économique tendu

Cette inauguration intervient à l'heure où les entreprises allemandes du marché photovoltaïque doivent faire face à une féroce concurrence chinoise.
Lors de l'inauguration, le ministre Wolfgang Tiefensee, en charge du développement économique de l'ancienne Allemagne de l'Est a déclaré : "Ce parc témoigne de ce que les entrepreneurs allemands peuvent réussir lorsqu'ils travaillent de concert" [...] Nous savons que cela n'a pas de sens de chercher à faire concurrence à la Chine pour la fabrication la moins chère". Il a préféré affirmer que l'Allemagne devait se concentrer sur ses atouts en matière de recherche et d'avance technologique.
En effet, en plus d'une main d'œuvre "bon marché", l'arrivée récente de nombreux producteurs chinois de silicium a permis de combler largement la pénurie dont souffrait le marché jusqu'à fin 2007, et ainsi de réduire les coûts de production. Zhengrong Shi, le PDG du groupe chinois Suntech Power Holdings, premier fabricant mondial de cellules et panneaux solaires, avait annoncé, fin 2008, que son groupe pourrait diminuer de 20 à 30% ses prix en 2009 par rapport aux prix du 3e trimestre 2008.


Source: le moniteur

mercredi 5 août 2009

Electricité: une augmentation généralisée


Le gouvernement veut augmenter à partir du 15 août les tarifs administrés de vente de l'électricité de 2,3% en moyenne, avec des variations selon le type de clients. Voici le détail des revalorisations de tarifs communiqué par le Ministère de l'Ecologie et de l'Environnement.

- +1,9% en moyenne pour le tarif bleu (puissance inférieure ou égale à 36 kilovolts-ampère) appliqué aux particuliers, artisans et petites entreprises.

- +4% en moyenne pour le tarif jaune, correspondant à une puissance entre 36 et 250 kVA livrée en basse tension et généralement appliquée pour les grandes entreprises et les usines de taille restreinte.

- +5% en moyenne pour le tarif vert, appliquée aux grandes industries alimentées en moyenne ou haute tension, avec une puissance supérieure à 250 kVA.


- le Tartam (Tarif réglementé et transitoire d'ajustement au marché), qui a été prolongé jusqu'à fin juin 2010, n'est pas modifié. Ce tarif permet aux entreprises ayant souscrit un contrat de fourniture d'électricité à un prix de marché de revenir, s'ils le souhaitent, à un tarif fixé par l'Etat.

Source AFP et www.lemoniteur.fr